Hymne Guatemaltèque

 

L’Himno Nacional de Guatemala, souvent appelé Guatemala Feliz, est l’hymne national du Guatemala. Le texte a été écrit à l’origine par le poète cubain José Joaquín Palma, et la musique, composée en 1897 par Rafael Álvarez Ovalle. En 1934, José María Bonilla Ruano apporte quelques modifications aux paroles.

En 1897, l’Académie de musique de Milan déclare que Guatemala Feliz est l’hymne national le plus beau du monde, et en 1965, les Nations unies considèrent cet hymne, la Marseillaise et celui de la Tchécoslovaquie comme les hymnes les plus beaux du monde, avant d’abandonner cette catégorisation en 1999

 

Paroles

Version originale (1896) (es) Traduction de la
version de 1896
Version modifiée (1934) (es) Traduction de la
version de 1934
Guatemala Feliz… ya tus aras
no ensangrienta feroz el verdugo:
ni hay cobardes que laman el yugo
ni tiranos que escupan tu faz.
Si mañana tu suelo sagrado
lo profana invasión extranjera
tinta en sangre tu hermosa bandera
de mortaja al audaz serviráCoro
Tinta en sangre tu hermosa bandera
de mortaja al audaz servirá
que tu pueblo con ánima fiera
antes muerto que esclavo será.De tus viejas y duras cadenas
tú fundiste con mano iracunda
el arado que el suelo fecunda
y la espada que salva el honor.Nuestros padres lucharon un día
encendidos en patrio ardimiento,
te arrancaron del potro sangriento
y te alzaron un trono de amor.

Coro
Te arrancaron del potro sangriento
y te alzaron un trono de amor
que de patria al enérgico acento
muere el crimen y se hunde el error.

Es tu enseña pedazo de cielo
entre nubes de nítida albura,
y ¡ay de aquél que con mano perjura
sus colores se atreva a manchar!

Que tus hijos valientes y altivos
ven con gozo en la ruda pelea
el torrente de sangre que humea
del acero al vibrante chocar.

Coro
El torrente de sangre que humea
del acero al vibrante chocar,
que es tan solo el honor su presea
y el altar de la patria, su altar.

Recostada en el Ande soberbio,
de dos mares al ruido sonoro,
bajo el ala de grana y de oro
te adormeces del bello quetzal;

Ave indiana que vive en tu escudo,
paladión que protege tu suelo,
¡ojalá que remonte su vuelo
más que el cóndor y el águila real!

Coro
¡Ojalá que remonte su vuelo
más que el cóndor y el águila real,
y en sus alas levante hasta el cielo,
Guatemala, tu nombre inmortal!

Heureux Guatemala ! Le bourreau féroce
n’ensanglante plus tes autels,
et il n’y a ni poltrons qui lèchent le joug
ni tyrans qui te crachent à la face.Si une invasion étrangère
menace demain ton sol sacré,
ton beau drapeau ensanglanté
servira de linceul à l’audacieux.Chœur
Ton beau drapeau ensanglanté
servira de linceul à l’audacieux,
car ton peuple à l’âme féroce
sera mort plutôt qu’esclave.Avec tes vieilles chaînes dures,
tu forgeas, d’une main courroucée,
la charrue qui féconde le sol
et l’épée qui sauve l’honneur.Nos pères luttèrent un jour,
enflammés par une ardeur patriotique,
t’arrachèrent du poulain sanglant
et t’élevèrent un trône d’amour.

Chœur
T’arrachèrent du poulain sanglant
et t’élevèrent un trône d’amour,
car, à l’accent énergique de patrie,
le crime meurt et l’erreur s’écroule.

Ton drapeau est un morceau de ciel
entre des nuages d’une nette blancheur,
et gare à celui qui, d’une main parjure,
osera tacher ses couleurs,

Car tes fils fiers et courageux
voient avec joie, dans la rude bataille,
le torrent de sang fumer
sous le choc vif de l’acier.

Chœur
Le torrent de sang fumer
sous le choc vif de l’acier,
car l’honneur est leur seul joyau
et l’autel de la patrie, leur autel.

Appuyé sur les Andes superbes,
au bruit sonore de deux mers,
tu t’endors sous l’aile or et écarlate
du beau quetzal,

Oiseau indien qui vit sur tes armoiries,
palladium qui protège ton sol.
Qu’il s’élève plus haut
que le condor et l’aigle royal !

Chœur
Qu’il s’élève plus haut
que le condor et l’aigle royal
et que, sur ses ailes, il porte au ciel,
Guatemala, ton nom immortel !

¡Guatemala Feliz…! que tus aras
no profane jamás el verdugo;
ni haya esclavos que laman el yugo
ni tiranos que escupan tu faz.
Si mañana tu suelo sagrado
lo amenaza invasión extranjera,
libre al viento tu hermosa bandera
a vencer o a morir llamará.Coro
Libre al viento tu hermosa bandera
a vencer o a morir llamará;
que tu pueblo con ánima fiera
antes muerto que esclavo será.De tus viejas y duras cadenas
tú forjaste con mano iracunda,
el arado que el suelo fecunda
y la espada que salva el honor.Nuestros padres lucharon un día
encendidos en patrio ardimiento,
y lograron sin choque sangriento
colocarte en un trono de amor.

Coro
Y lograron sin choque sangriento
colocarte en un trono de amor,
que de patria en enérgico acento
dieron vida al ideal redentor.

Es tu enseña pedazo de cielo
en que prende una nube su albura,
y ¡ay! de aquel que con ciega locura
sus colores pretenda manchar.

Pues tus hijos valientes y altivos,
que veneran la paz cual presea,
nunca esquivan la ruda pelea
si defienden su tierra y su hogar.

Coro
Nunca esquivan la ruda pelea
si defienden su tierra y su hogar,
que es tan sólo el honor su alma idea
y el altar de la patria su altar.

Recostada en el ande soberbio,
de dos mares al ruido sonoro,
bajo el ala de grana y de oro
te adormeces del bello Quetzal.

Ave indiana que vive en tu escudo,
paladión que protege tu suelo;
¡ojalá que remonte su vuelo,
más que el cóndor y el águila real!

Coro
¡Ojalá que remonte su vuelo,
más que el cóndor y el águila real,
y en sus alas levante hasta el cielo,
Guatemala, tu nombre inmortal!

Heureux Guatemala ! Que le bourreau
ne profane jamais tes autels
ni qu’il y ait d’esclaves qui lèchent le joug
ni de tyrans qui te crachent à la face.Si une invasion étrangère
menace demain ton sol sacré,
flottant au vent, ton beau drapeau
invitera à vaincre ou à mourir.Chœur
Flottant au vent, ton beau drapeau
invitera à vaincre ou à mourir,
car ton peuple à l’âme féroce
sera mort plutôt qu’esclave.Avec tes vieilles chaînes dures,
tu forgeas, d’une main courroucée,
la charrue qui féconde le sol
et l’épée qui sauve l’honneur.Nos pères luttèrent un jour,
enflammés par une ardeur patriotique,
et réussirent, sans affrontement sanglant,
à te placer sur un trône d’amour.

Chœur
Et réussirent, sans affrontement sanglant,
à te placer sur un trône d’amour,
car ils donnèrent vie à l’idéal rédempteur
   ⇔  de patrie avec énergie.

Ton drapeau est un morceau de ciel
où un nuage saisit sa blancheur,
et gare à celui qui, par une aveugle folie,
prétendra tacher ses couleurs,

Car tes fils fiers et courageux,
qui vénèrent la paix comme un joyau,
ne se soustraient jamais à la rude bataille
s’ils défendent leur terre et leur foyer.

Chœur
Ne se soustraient jamais à la rude bataille
s’ils défendent leur terre et leur foyer,
   ⇔  car l’autel de la patrie est le leur,
tant leur âme ne conçoit que l’honneur.

Appuyé sur les Andes superbes,
au bruit sonore de deux mers,
tu t’endors sous l’aile or et écarlate
du beau quetzal,

Oiseau indien qui vit sur tes armoiries,
palladium qui protège ton sol.
Qu’il s’élève plus haut
que le condor et l’aigle royal !

Chœur
Qu’il s’élève plus haut
que le condor et l’aigle royal
et que, sur ses ailes, il porte au ciel,
Guatemala, ton nom immortel !

 

https://www.youtube.com/watch?v=kew73joD7_o

https://www.youtube.com/watch?v=1xMDQcDQWEA : Himno Nacional de Guatemala – Miles de Guatemaltecos